
Avec les besoins croissants en matière d’efficacité et de rapidité, la digitalisation du métier d’avocat est en plein essor. Ainsi, les offres en termes de logiciels de gestion des cabinets d’avocat ne cessent de se développer. Cependant, il peut être assez difficile de faire son choix parmi ces logiciels métiers qui se multiplient sur le marché. Pour vous faciliter la tâche lors de votre sélection, voici quelques conseils à tenir en considération.
Examiner ses tâches au quotidien
Les avocats semblent tous utiliser les mêmes outils. Qu’il s’agisse d’un cabinet d’avocat à Nice ou à Paris, vous allez remarquer que la plupart se réfèrent à Dalloz ainsi qu’à un logiciel LexisNexis. Il est vrai, ce sont des outils digitaux de qualité, mais cela ne signifie pas nécessairement qu’ils sont adaptés à tous les cas. Afin de savoir si un logiciel correspond à ce que vous faites, vous devez examiner en détail vos tâches de tous les jours. Pour les avocats très spécialisés, il est généralement plus aisé de sélectionner les bons outils parmi ceux qui sont proposés sur le marché.
Mais dans certains cas, il peut être assez difficile de déterminer exactement son quotidien de travail. Certains avocats n’ont pas une procédure fixe à suivre pour l’exécution de leurs tâches au quotidien. D’autres jonglent avec plusieurs disciplines. Leurs journées ne se ressemblent donc pas et ils doivent faire preuve d’excellence en matière d’adaptation et d’organisation. Ainsi, il est crucial de distinguer les tâches chronophages et qui ont une faible valeur ajoutée. L’objectif est de les remplacer ou de simplifier leur exécution en ayant recours à un outil digital.
Éliminer les tâches sans grande valeur ajoutée
Après avoir analysé en détail votre activité, vous êtes maintenant en mesure de sélectionner des outils adaptés à ce que vous faites. Pour cela, vous pouvez opter pour un logiciel qui vous assistera dans vos tâches à forte valeur ajoutée. Il vous est aussi possible de choisir un outil qui vous permet d’éliminer ou faciliter la mise en œuvre des tâches chronophages et à faible valeur ajoutée. Selon les process du cabinet, la recherche jurisprudentielle, la recherche doctrinale, la rédaction et la vérification de contrats, la prospection de nouveaux clients, la gestion comptable, etc. peuvent être considérées comme des tâches chronophages.
Les produits proposés par les legaltechs permettent aux cabinets d’avocats de gagner en efficacité. Cela implique également qu’ils leur offrent l’occasion de profiter d’un avantage concurrentiel. En choisissant le bon logiciel, l’avocat bénéficie d’un véritable assistant remarquablement efficace. Ils pourront traiter plus facilement, plus rigoureusement et plus rapidement de nombreux dossiers.
Ce que proposent les éditeurs de logiciel
L’intérêt des avocats pour les logiciels de gestion de cabinet leur permettant d’améliorer leur productivité ne cesse de s’accroitre. Qui plus est, les bouleversements liés à la pandémie de Covid ont accéléré le processus et le besoin de digitalisation dans ce domaine. Une récente enquête de la communauté du droit Village de la Justice (Journal n° 93) permet d’avoir une idée sur les offres proposées par les éditeurs de logiciel pour répondre aux attentes de leurs clients. Voici notamment certains points exposés par cette enquête :
- La plupart des logiciels (67 %) fonctionnent en SaaS. C’est-à-dire que les données sont stockées sur des serveurs extérieurs au cabinet. Ce qui permet aux utilisateurs d’y accéder à n’importe quel moment.
- 72 % de ces outils sont interfacés au e-Barreau/RPVA et proposent un « calendrier de procédures ».
- 67 % bénéficie d’une base de modèles d’actes juridiques.
- 67 % intègrent le tampon électronique.
- 56 % intègrent la signature électronique.
- Tous les logiciels sont compatibles avec le système d’exploitation Windows. Par contre, il existe une grande différence entre les produits proposés par les legaltechs en ce qui concerne la compatibilité avec d’autres systèmes comme Mac ou Linux.