
À seulement quelques mois du début de la pandémie du Covid-19, l’économie planétaire a subi des dégâts importants. Dans les pays développés comme dans les pays en voie de développement, le coronavirus a noyé le système de santé. Et les conséquences sociales, mais surtout économiques sont d’une grande ampleur. Pour les pays riches, tels que la Chine, l’économie commence à retrouver son cours avec une augmentation du PIB de quelques pour cent. Mais pour les pays à faible revenu, le pire est à venir. Heureusement que des dispositifs ont été mis en place pour redresser leur économie.
Une coopération pour aider les pays défavorisés
La coopération pour soutenir les pays pauvres à lutter contre la pandémie et à éviter la catastrophe ne consiste pas seulement sur la solidarité. Elle est surtout dans l’intérêt de tous. Selon les études menées par le cabinet Eurasia Group, les pays à fort revenu soutiennent les pays pauvres non seulement par générosité, mais plutôt par intérêts. Or le choix que font les grandes puissances économiques mondiales aujourd’hui aura des conséquences sur la gestion de cette crise sanitaire pour les pays sous-développés. Mais aussi sur l’économie internationale à travers la déstabilisation des marchés médicaux et alimentaires. Le mieux à faire est alors de mettre en place un plan de relance économique basé sur l’accessibilité de ces pays pauvres à une protection sociale universelle. C’est pour cette raison que le Directeur général de l’OIT, Guy Ryder, appelle à maintenir les dépenses sociales et les réformes structurelles pour faire face aux menaces engendrées par la pauvreté, le chômage et les inégalités occasionnées par le Covid-19.
L’importance de la coopération internationale
L’action que nous menons sera alors orientée vers une réponse souple et rapide afin d’amortir l’impact de la pandémie. Cela en renforçant le maximum possible la coopération internationale. En effet, un mécanisme de financement accéléré de 14 milliards de dollars a été mis sur pied. Cela afin de soutenir les actions entamées par certains pays et entreprises quant à la prévention et aux réactions déployées contre la propagation du Covid-19.
La coopération internationale est alors d’une importance capitale pour la reprise économique des pays en voie de développement. Car le Groupe de la Banque Mondiale et le FMI ont fait appel à une suspension des paiements des dettes et sollicitent un délai de grâce. Du moins pour les pays IDA (Association Internationale de Développement). Cette suspension permettra aux pays IDA de bénéficier d’une marge de manœuvre budgétaire. Par ailleurs, une aide financière de 160 milliards de dollars est en cours pour soutenir financièrement ces pays à faire face à la crise, à rénover leur cohésion et à promouvoir leur redressement économique.
Une approche humaine
Le Covid-19 a entrainé des effets violents sur l’économie mondiale. Surtout dans les pays pauvres dans lesquels les conditions de vie sont déjà assez difficiles. Alors, pour un meilleur rétablissement, l’OIT a opté pour une approche humaine qui consiste à mettre en place un nouveau moteur permettant de reprendre l’économie. C’est-à-dire une stratégie qui va permettre à la population d’avoir accès aux emplois, de développer ses compétences, de travailler dans des conditions décentes, de bénéficier d’une protection sociale adéquate, etc. Pour ce faire, un effort collectif est nécessaire afin de renforcer les piliers du dynamisme économiques ainsi que la cohésion sociale.
L’épidémie du coronavirus s’est répandue rapidement partout dans le monde. Aucun pays n’échappe à ce virus meurtrier et dévastateur d’économie. Les activités commerciales mondiales ont été suspendues, et l’économie internationale a chuté gravement. Les pays pauvres sont les plus touchés économiquement. Mais grâce à la coopération internationale, ils ont pu ou pourront redresser leur économie avec un soutien financier de plus de 150 milliards de dollars.