Avec une valeur de plus de 2,75 milliards d’euros, le marché du management de transition en Allemagne figure est en pleine croissance. Malgré cela, la solution du management de transition ne s’étend pas encore sur l’ensemble du territoire : elle séduit aujourd’hui particulièrement les entreprises locales. Ceci est notamment dû à la décentralisation de l’économie Outre-Rhin. Aujourd’hui, près de 12 600 experts en management de transition opèrent sur le marché allemand.
Tout savoir sur le profil des managers de transition en Allemagne
Selon l’étude INIMA de 2023, la majorité des profils de managers allemands est quinquagénaire et possède une expérience importante dans l’activité de management de transition, en moyenne plus de 10 ans d’exercice.
Pour ce qui est du genre, seulement 9 % des managers de transition sont des femmes. Selon le Baromètre France Transition 2023, 29 % des experts en management de transformation sont des femmes.
Quid du taux d’occupation et du taux journalier moyen des managers de transition ?
La moitié de ces professionnels travaille par l’intermédiaire des cabinets de management de transition et un tiers d’entre eux exercent en tant qu’indépendants. Les dirigeants de transition allemands sont les plus actifs enEurope : ils enregistrent en moyenne 158 jours travaillés par an.
En début d’année 2023, on a recensé 78 % de managers actifs ou affectés à une mission d’une durée moyenne de 11,6 mois (contre 9 mois en France). Pour ce qui est du tarif journalier moyen, il peut varier entre 800 et 2300 euros.
Qui font le plus souvent appel aux managers de transition ?
Les plus fidèles clients sont les entreprises de taille intermédiaire. À elles seules, elles regroupent près de la moitié des missions des managers de transition en Allemagne. Ces structures emploient entre 250 à 999 salariés. Toutefois, on note une moins d’activité de management de transition dans les très grandes entreprises.
Parmi les entreprises faisant appel au management de transition, on retrouve les secteurs de l’automobile, la chimie, la pharmacie, le génie mécanique ainsi que les technologies de l’information et de la communication. Ces secteurs ne sont cependant pas aussi demandeurs que ceux des biens de consommation (qu’ils s’agissent de biens alimentaires ou de biens non alimentaires).
Le volume de demandes varie, de manière importante, en fonction de la taille des entreprises : :
- Entreprises de moins de 99 à 249 salariés : 14 %
- Entreprises de 250 à 999 salariés : 48 %
- Entreprises de 1 000 à 9 999 salariés : 30 %
- Entreprises de plus de 10 000 salariés : 10 %